Les Nouvelles du Quartier

Les Nouvelles du Quartier

Des indépendances à maintenant, quelle est la réalité de la justice dans un pays dit indépendant?

Bonjour Rocky 1er Abbé Christian Kaboré, Président diesel,

mannequin Faso Danfani numéro 1

Voici les nouvelles du quartier pour toi.

 

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Des indépendances à maintenant, quelle est la réalité de la justice dans un pays dit indépendant qui a eu 50 ans d'expériences et qui aspire à une justice équitable?

 

Prési! Prenons n'importe quel justiciable dans n'importe quel trou du Burkina Faso et demandons lui de nous parlé nous de la justice chez lui. Ca n'existe pas a mon avis. Même les tribunaux administratifs ont des problèmes pour gérer des problèmes parce qu'on à même pas la matière pour légiférer. On est obligé de faire des substituions, de prendre des éléments et de tremper dans ce qu'on maîtrise pour trouver des arguments pour juger.
On sort du contexte et c'est pour ça que la question est fondamentale. Soit on a décidé d'aller dans l'état de droit, ou on n’y va pas et on trouve une alternative. Alors que pour l'instant on dit qu'on y va,  mais on y va sur quoi?

Les réalités d'un Peulh et d'un Bobo sont-il semblable ? Je ne dirais rien sur les Mossis qui font tout pour ressembler aux Samos hi hi hi ; si vous êtes fâché venez vous confessé  et faire le teste pour devenir des Samos.

 

Rocky 1er! Lorsqu'on a une corporation qui ne fait que défendre sa corporation tout azimuts, oubliant même la mission pour laquelle la corporation à été créée, il y a problème. Et ceci est valable pour tous les corps qui sous entend être entrain de piloter l'appareil de la nation. Lorsqu'on à une voiture comme nation et qui ne transporte que ceux qui sont dans une corporation, ceci donne naissance à des Koglweogo. Pourtant la voiture est censée transporter tout le peuple.


Prési!Lorsqu'on remarque que la politique politicienne a volé le jeu démocratique que devrait jouer les maires  et tous les élus en général, le quartier s’en inquiète . Les élus locaux, c'était eux les intermédiaires censés porter le débat au niveau des populations dans une franchise sans politique politicienne, mais on a tuées ça dans l'œuf à cause du jeu et les enjeux politiques. Si les enjeux politiques sont importants, c'est pour le pays car le pays est plus important; le mécanisme qui permettra au pays d'avancer qui est plus important. Malheureusement ce sont les enjeux politiques qui remportent le plus souvent. Au quartier nous savons que dans les enjeux politiques les coups bas sont permis et tout le monde reconnais jusqu'à preuve du contraire que faire la politique c'est être habile en mensonge. Si tel est le cas, ça veut dire que les méthodes utilisées pour les enjeux politiques sont contraires à l'esprit que devait contenir la décentralisation. Cela veut dire quoi?

Cela veut dire que ceux là  qui devaient apporter l'information, la lumière aux populations pour qu'elle participe à l'action de développement, pour qu'elle accompagne les actions et les missions du gouvernement dans sa réussite ne pensent qu’aux enjeux politique et non à la nation.


Comme les enjeux politiques ont prient le déçu, quand un groupe bas un autre c'est l'opposition systématique et ils se combattent, on met des bâtons dans les roues de l'autre jusqu'à ce qu'il tombe. Pendant ce temps le peuple meurt de faim. C'est ça le problème de l'Afrique et particulièrement celui de mon Faso. Du coup, lorsqu'on pose des questions fondamentales, les réponses buttent  sur cette réalité. Parce que, le Ministre à beau être de bonne fois, le gouvernement à beau être de bonne fois, le Président à beau être de bonne fois, il a en face de lui de gens qui ne veulent pas qu'il réussisse son mandat. Il fait comment?

Ceux qui ne veulent pas que le président réussisse son mandat, font comme si le Burkina Faso n'était pas l’enjeu. C'est la place seulement qu'ils regardent et non le développement du pays. Suivez mon regard. Alors que, normalement dans une démocratie civilisée, celui qui est battu se soumet à celui qui à gagner et l'accompagne dans la réussite de son mandat et attend qu'on retourne dans les urnes. Pourtant nous on continue sournoisement à recaler notre développement. Même si tu as une idée en diamant tu buttes sur cette réalité.
Pour sortir de cet engrenage il nous faut des institutions fortes qui puissent fonctionner même sans les hommes.

 

Mais comment parvenir à mettre des institutions fortes sans qu'il y ait la corruption ?

 

Quelle est l'expérience qui existe de part le monde sur la question ?

 

 Quelle est la spécificité du Burkina Faso qui nous permet de tirer profit de ce qui s'est fait dans le monde et prendre l'expérience de nos réalités ?

 

Dans l'histoire de chaque peuple du Burkina, qu'est-ce qui s'est fait dans la matière ?

De quelle manière on a pu nous en sortir ?

 

Est-ce que la question intéresse les gens à tous ces divers niveaux ?

 

Prési, en tout cas, le quartier pense qu'il y a des fondements préalables à mettre en place pour que des institutions plus fortes qui fonctionnent même sans les dirigeants puissent exister. Cela veut dire qu'il y a une corporation apolitique qui fait son boulot régalien et que les animateurs que sont les politiques ne peuvent que animer les projets et les programmes, mais ils ne peuvent pas déstabiliser l'ossature. Et c'est arrivé à mettre ce squelette depuis les indépendances qui pose le problème. Parce qu'on a toujours évité d'attraper le taureau par les cornes. Tantôt on attrape la queue, souvent une patte, certains mêmes chatouille le taureau. On est dans ce jeu et on à pas encore attraper les réalités de nos populations.

Je vais sucrer le thé et revenir  dire la suite.

Samôgôtchè Coulibaly

 

Email: lesnouvellesduquartier@gmail.com



23/11/2016
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